Polémique autour des effectifs de police à Grenoble
Le maire socialiste de la ville et le syndicat de police SGP-FO redoutent une baisse à venir des effectifs.
A la suite des violences urbaines de la Villeneuve en juillet 2010, 23 gardiens de la paix et 19 adjoints de sécurité étaient venus renforcer les effectifs. Mais aujourd’hui, Michel Destot s’inquiète de voir que les départs ne sont pas remplacés. Le député-maire a par ailleurs rappelé que Grenoble avait déjà perdu 120 postes de policiers nationaux entre 2002 et 2010. Il a donc envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur, pour que l’engagement de l’Etat soit tenu et que des effectifs supplémentaires soient affectés à Grenoble. Le préfet de l'Isère, Eric Le Douaron, a assuré que le problème serait réglé d’ici « la fin de l'année ».