Arjowiggins : la tension monte encore

La fermeture de l'usine annoncée il y a deux mois par la direction sera effective au 31 décembre. 47 postes seront supprimés sur les 190 équivalent temps plein existant actuellement. Les salariés sont mobilisés depuis cette annonce, mais mercredi le mouvement s'est encore durci. Toutes les machines sont à l'arrêt. Aucun camion n'entre ou sort du site isérois. Les négociations engagées avec la direction ont été rompues mercredi dans la soirée, vers 23h. Pour leur sécurité, les dirigeants ont même été contraints de dormir sur place. Ce jeudi, les discussions n'ont toujours pas repris. En attendant, les salariés effectuent un roulement continu en lieu et place du piquet de grève. Le désaccord entre les deux parties porte actuellement sur la prime qui doit être versée aux salariés au titre du préjudice moral subi. Le montant proposé par les syndicats est encore nettement en deçà de la somme espérés par les salariés, élus et syndicats. Ces derniers promettent donc de poursuivre le mouvement jour et nuit, jusqu'à obtenir gain de cause.