Etat des lieux alarmant de la justice locale
Une table ronde a réuni lundi à Grenoble : avocats, magistrats, greffiers et personnels pénitentiaires.
Ensemble ils ont dénoncé un manque de moyens humains. Selon ces professionnels, il faudrait 45 emplois supplémentaires pour traiter à temps les dossiers reçus. Selon les syndicats : au Tribunal d’instance de Grenoble, qui traite notamment les dossiers liés à l’endettement ou aux expulsions, les contentieux ont augmenté de 20 % en trois ans, alors qu’aucun poste n’a été créé depuis 25 ans. Une situation qui entraîne logiquement de nombreux retards dans les audiences. Ce mardi, une grande manifestation est prévue à Paris.