Une septuagénaire poursuivie pour l’empoisonnement de son mari, acquittée

C’est ce verdict rendu hier par La cour d'assises de l'Isère.

La cour a estimé à l'unanimité qu’elle était coupable de ses actes mais avait agi sous "la contrainte" et était donc pénalement irresponsable de son acte. Dans la soirée du 10 juillet 2005, elle avait introduit une dose d'Imovane dans la sonde gastrique de son époux avant d'absorber 18 cachets du même somnifère et d'ouvrir la bouteille de gaz à leur domicile de Saint-Michel-de-Saint-Geoirs. Cette mère de deux enfants myopathes décédés avait été découverte inconsciente par leur infirmier le lendemain matin.