Deux Isérois parviennent à faire plier « Base Élèves »

Vincent Fristot, parent d’élève et Mireille Charpy directrice d’école de Lans-en-Vercors, avaient déposé un recours devant le Conseil d’État contre la création de Base élèves.

Ils avaient mis en avant des vices de procédures et des violations de loi. Mardi, la haute institution a donné, en partie raison, aux deux requérants isérois. Le Conseil d’État a ainsi «invalidé sur plusieurs points» les traitements de données «Base élèves 1er degré», mis en place à partir de 2004, et «Base nationale des identifiants des élèves» (BNIE), créé en 2006, tous deux utilisés par le ministère de l'Éducation nationale.