Le Président du GUC Judo Club, profondément choqué par les récents événements, a sollicité l'intervention d'Eric Piolle, maire de Grenoble, pour prendre des mesures urgentes.
Lors d'une permanence d'inscription, un adhérent du club a été violemment agressé devant son jeune enfant, également judoka. En entendant une alarme, ce père de famille a surpris un individu en train de vandaliser son véhicule. Bien qu'il ait réussi à maîtriser ce dernier, un groupe de jeunes délinquants est rapidement intervenu pour lui porter secours, rouant de coups l'adhérent devant son enfant et menaçant de mort les témoins présents.
A proximité du club, avenue Paul Cocat, la municipalité aurait toléré l'installation illégale de ces jeunes dans des locaux municipaux. Et le président du GUC Judo Club explique que depuis quelques mois, ces jeunes occupent illégalement ce local municipal voisin.
Avenue Paul Cocat, comme ailleurs, la délinquance continue de prospérer Dans sa lettre adressée au maire, le président du GUC Judo Club décrit les actes répétés de vandalisme dont le club a été victime ces deux dernières années, allant de véhicules endommagés à des vols de vélos. Cette situation s'inscrit dans un contexte plus large de la ville, avec des problèmes similaires rapportés dans divers quartiers.
Le président du GUC Judo Club regrette le manque de réponse adéquate de la municipalité qui, selon lui, contribue à la persistance de la délinquance.
En réponse à ces événements, l'opposition municipale demande à Eric Piolle de prendre des mesures urgentes, comme l'armement de la police municipale et l'extension de la vidéoprotection et à minima de déposer systématiquement plainte en cas d’occupation illégale de locaux publics par les délinquants
Le GUC Judo Club attend d'être reçu le 23 septembre par l'adjointe aux sports, Céline Mennetrier, pour discuter de la situation. Car 90 jeunes sont désormais privés d’activités sportives. Cela met en lumière la nécessité d'une réponse rapide et appropriée de la part des autorités municipales pour rétablir la sécurité et garantir la continuité des activités de prévention.
L'évolution de la situation à Grenoble et ses quartiers reste incertaine après la marche blance de ce dimanche qui a rassemblé un millier de Grenoblois par solidarité à Lilian Dejean assassiné par un délinquant qui voulait fuir.