Le sexagénaire était jugé mardi devant le tribunal judiciaire de Grenoble pour des faits d'agression sexuelle, harcèlement sexuel et moral commis sur une ancienne interne.
La victime, ainsi que leurs collègues et anciens collègues ont dénoncé un homme très tactile, n'hésitant pas à avoir des relations avec des personnes du travail.
Face aux juges, le neurochirurgien a adopté la pire défense possible dans ces cas-là, évoquant selon le Dauphiné Libéré une incompréhension sur fond de différences culturelles. Se disant "oriental", il justifiait ainsi le fait de mettre la main "facilement" sur l'épaule des gens. Il a également accusé ses détractrices de vouloir se venger parce qu'il avait dénoncé leur incompétence.
Deux ans de prison avec sursis ont été requis, le jugement tombera le 23 septembre prochain.