Fusillades à Echirolles : la maire réclame un soutien plus important de l'Etat et un commissariat

Fusillades à Echirolles : la maire réclame un soutien plus important de l'Etat et un commissariat

Cet été, l'agglomération grenobloise a fait face à de nombreuses fusillades sur fond de trafic de drogue et guerre de territoires.

Une situation qui passe sous les radars des médias nationaux en pleines vacances, mais qui inquiète les habitants et les élus. A l'instar de la maire PCF d'Echirolles, où a eu lieu plusieurs règlements de comptes depuis le début de l'année.

Dans un communiqué, Amandine Demore dit être arrivée au bout de ce qu'il est possible de faire avec ses pouvoirs municipaux : "Nous subissons de plein fouet une guerre des gangs qui s’est déclenchée sur l’agglomération grenobloise. Inquiétante dans les faits, mais aussi du fait du manque de moyens humains déployé pour lutter contre le fléau du trafic de drogue. À Échirolles, les agentes et les agents de la police municipale sont mobilisés au quotidien pour assurer une présence sur le terrain et agir en proximité avec les habitantes et les habitants. Mais nous ne disposons pas des pouvoirs, ni des moyens nécessaires pour lutter contre les faits les plus graves. Il s’agit de la pleine compétence de l’État, qui lui aussi, semble aujourd’hui en manque de moyens d’agir".

Pour la maire d'Echirolles, il faut absolument qu'un commissariat de police s'installe "sur le sud grenoblois" pour que des renforts visibles s'installent sur le territoire.