Jeanne d’Arc à Grenoble : nouvel abcès de fixation

Jeanne d’Arc à Grenoble : nouvel abcès de fixation

Après la manifestation de blocage de l’avenue Jeanne d’Arc, l’Union de Quartier et les collectifs d’habitants ne désarment pas.

Ils engagent un recours gracieux auprès de la Métropole contre le projet d’aménagement qui implique la suppression de 70 % du stationnement et envisagent d’autres actions coup de poing à la rentrée.  

En réitérant dans les colonnes du Dauphiné que "oui, le stationnement sera réduit", Gilles Namur, adjoint au maire de Grenoble alimente la colère et le ressentiment. L’intransigeance de la municipalité est de plus en plus contestée depuis qu’elle a cédé rue de Strasbourg sur le stationnement, reconnaissant implicitement que la suppression de celui-ci entrainerait la mort du commerce. "Vérité en deçà, erreur au-delà".

D’autant qu’elle a refusé d’étudier l’implantation de la voie cyclable projetée avenue Jeanne d’Arc, sur une rue parallèle, la rue Léon Jouhaux, plus large, sans commerces et  non végétalisée, c’est-à-dire ne contraignant pas à abattre des arbres. En accusant les opposants au projet d’être "anti-vélo et anti-végétalisation", Gilles Namur prend une posture qui confirme le raidissement de la majorité municipale face aux contestations de sa politique.

A la rentrée le dossier de l’avenue de Jeanne d’Arc devrait être un nouvel abcès de fixation s’ajoutant à tous ceux qui s’accumulent sur fond d’affaires dont les suites judiciaires qui pourraient toucher nombre d’élus sont attendues.