Alors qu'il avait l'interdiction de paraître à Grenoble suite à une précédente condamnation, il a été reconnu par des policiers jeudi dernier. Il se trouvait alors dans le quartier Mistral.
Selon le Dauphiné Libéré, l'individu a pris la fuite, prenant soin de se débarrasser d'un objet sous une voiture avant d'être finalement rattrapé. Les forces de l'ordre ont ensuite mis la main sur ce qu'il cherchait à cacher : une arme de poing chargée.
Jugé lundi par le tribunal judiciaire grenoblois, il avait explication à tout, ce qui est rarement bien vu par les juges. S'il était à Grenoble, c'était pour voir sa famille. Et s'il avait un pistolet sur lui, c'est parce qu'il venait de le confisquer à des adolescents pour les protéger d'un accident.
Le parquet n'en a pas cru un mot et a rappelé que le quartier Mistral était gangréné par le trafic de drogue et les règlements de comptes. Quatre mois de prison ferme ont été requis à l'encontre du prévenu.
Le tribunal a été plus sévèr et a prononcé une peine de 6 mois ferme, assortie d'une interdiction de détenir une arme durant 5 ans.