Des liens problématiques entre le Dauphiné Libéré, ses journalistes et l'industrie du ski ?

Des liens problématiques entre le Dauphiné Libéré, ses journalistes et l'industrie du ski ?

Le quotidien isérois dont le siège est situé à Veurey-Voroize se retrouve dans l'oeil du cyclone.

Ou plutôt de celui de son confrère Blast.

Le Dauphiné Libéré est ainsi épinglé dans une enquête pour ses liens très forts et parfois problématiques avec l'industrie du ski. Selon Blast, ses partenariats avec le syndicat national des moniteurs de ski français et l'Ecole de ski français (ESF) auraient un impact sur la ligne éditoriale du journal et des articles sur son site internet.

Outre des articles flirtant avec le publi-reportage et des allusions à l'absence de neige en station systématiquement supprimées par la direction, on apprend que le Dauphiné Libéré a choisi de taire les informations sur l'affaire Julia Simon, la championne de biathlon accusée par ses équipiers de fraude à la carte bancaire. Les journalistes isérois avaient toute l'histoire en main six mois avant l'Equipe mais n'ont jamais obtenu le feu vert pour provoquer la chute de la skieuse.

La situation ne devrait pas s'arrêter en si bon chemin, car la direction du Dauphiné Libéré aurait annoncé à ses équipes que les futurs Jeux Olympiques d'hiver 2030 qui doivent se tenir dans les Alpes seront l'opportunité rêvée pour redresser les ventes en chute libre du titre du groupe Ebra (Crédit Mutuel).