Ce lundi, le maire de Grenoble Eric Piolle a pris un arrêté pour mettre fin au bidonville du parking du Clos d'Or avenue de Stalingrad. Et l'évacuation a eu lieu ce jeudi.
"Cet arrêté fait suite aux constats de graves problématiques d’hygiène et de sécurité sur le site. Il est également l’aboutissement d’un travail partenarial avec la Préfecture de l’Isère, la DDETS, la MOUS de Grenoble Alpes Métropole et les intervenants sociaux pour que les personnes vivant sur ce parking depuis plusieurs mois, dans des conditions indignes, puissent faire valoir leurs droits et accéder à un hébergement", précise la mairie écologiste dans un communiqué.
Mais Eric Piolle ne pouvait s'empêcher un petit tacle à destination de l'Etat, lui qui vient de l'attaquer sur l'hébergement d'urgence avec d'autres maires de grandes villes de gauche : "S’il est heureux que ce site et les riverain-es puissent retrouver de la quiétude, et qu’un nombre important de familles aient pu bénéficier d’orientations vers des solutions d’hébergement et d’accès aux droits, il est regrettable qu’un certain nombre d’entre elles aient été orientées vers le dispositif de préparation au retour dans leur pays d’origine. Sans adhésion des personnes, la Ville de Grenoble doute fortement de son efficacité et insiste pour que toute personne, quel que soit son statut administratif, quel que soit son pays d’origine, ait droit à un hébergement. C’est un droit en France".