Grenoble : Eric Piolle mal à l'aise face à son opposition qui réclame sa démission

Grenoble : Eric Piolle mal à l'aise face à son opposition qui réclame sa démission

Ce lundi, le premier conseil municipal depuis la condamnation en appel d'Eric Piolle a été forcément tendu.

Comme prévu, plusieurs élus d'opposition ont réclamé la démission du maire écologiste qui a écopé de 8000 euros d'amende avec sursis pour favoritisme dans l'affaire de la Fête des Tuiles.

Le plus virulent, ce fut Maxence Alloto, du groupe GDES : "Le retrait des fonctions exécutives (en cas de condamnation ndlr), c’était bien dans le programme. Vous mentez. Vous êtes le Jérôme Cahuzac d’EELV, capable de mentir, il faut vous le reconnaître, avec un immense talent".

L'ancienne députée Emilie Chalas et l'ex-maire Alain Carignon ont de nouveau exigé de connaître le montant des frais de justice pris en charge par la mairie et donc par le contribuable grenoblois.

Bien embarrassé, Eric Piolle a promis de s'expliquer en fin de conseil. L'écologiste a ainsi indiqué qu'il ne démissionnerait pas, mais aussi qu'il ne connaissait pas encore le montant des frais de protection fonctionnelle puisque trois agents de la Ville se sont pourvus en cassation dans cette affaire, contrairement à lui qui a accepté sa peine.

Face à cette réponse peu audible, les conseillers municipaux GDES se sont levés et sont partis.