Le collectif des Femmes musulmanes de Grenoble, les Féministes racisées anti-patriarcat et le FUIQP l'organise en "réponse au conflit survenu lors de la réunion de préparation de la manifestation unitaire contre les violences policières" le 12 septembre dernier. Une "scène digne d'un tableau colonial" s'était alors produite selon ces associations et collectifs : "toutes les personnes racisées étaient debout dos au mur (...) derrière les militants blancs assises en 1ère ligne". Plutôt que de régler le problème sur le moment par un simple jeu de chaises musicales, la décision a donc été d'exclure les blancs de l'équation.
En découvrant la tenue de cette AG "sans blanc", l'ex-députée macroniste Emilie Chalas a décidé de saisir le préfet de l'Isère pour faire interdire cette "réunion non républicaine (...) délire d'un schisme dangereux".
"Le maire Eric Piolle doit condamner", rajoute l'élue grenobloise.
Mise à jour le 23/09 à 11h30 : le procureur de la République de Grenoble annonce ouvrir une enquête pour incitation à la discrimination.
Inadmissible !
— Emilie CHALAS (@EmilieCChalas) September 22, 2023
Une réunion interdite aux « blancs » ? Délire d’un schisme sociétal dangereux.
Le @Prefet38 doit interdire cette réunion non républicaine.
Cc @GDarmanin
Le Maire @EricPiolle doit condamner.
Qu’aurait-on crié si une réunion était interdite aux non-blancs ? pic.twitter.com/kq3bw2qMBh