Le maire EELV a écopé d'une amende de 8000 euros avec sursis, dans le cadre de l'attribution en 2015 et 2016 de l'organisation de la Fête des Tuiles à l'association Fusées, dont le dirigeant était l'un de ses proches.
Pour les élus d'opposition menés par Alain Carignon qui s'étaient constitués partie civile, la décision de justice "confirme le bien fondé de notre combat, souvent mené seul depuis les premières révélations, pour faire la lumière sur cette affaire politico-financière".
"Jamais un maire de Grenoble n’aura été aussi isolé. En guerre permanente avec la Métropole pour une querelle de postes et abandonné par 11 élus depuis le début de son mandat, il lui reste la majorité politique la plus faible de l’histoire de notre ville. Cette condamnation judiciaire achève de confirmer qu’Eric Piolle n’est plus en capacité de demeurer Maire de Grenoble. En application de la charte Anticor qu’il a signée, il n’a d’autre choix que de quitter ses fonctions", réclament-ils dans un communiqué de presse.
Outre sa démission, Alain Carignon exige qu'Eric Piolle rembourse ses frais d'avocat pris en charge par la municipalité dans le cadre de la protection fonctionnelle.
"De notre côté, nous poursuivons notre travail au service de tous les Grenoblois et appelons à l’apaisement du débat pour construire un projet d’alternance à même d’assurer un avenir serein à Grenoble, loin du bruit, de la fureur et de la violence qui caractérisent les années Piolle", concluent-ils.