Le maire de Grenoble revenait sur les émeutes et comparait la situation actuelle de la France avec celle de sa jeunesse, où les immigrés venaient d'autres pays mais connaissaient selon lui les mêmes déboires.
Pour Alain Carignon, l'élu écologiste a dérapé en expliquant que "les ritals" "tenaient à Grenoble l'activité de délinquance, des mafias, un peu de deal, un peu de prostitution".
"Nous tenons à exprimer notre respect aux descendants de ceux qui ont fui le fascisme et la misère et ont été les principaux artisans de la construction du Grenoble moderne, dans des conditions de travail qui forcent l’admiration et méritent la reconnaissance. Ces familles ont su à la fois s’intégrer parfaitement et perpétuer une culture et une tradition familiale qui sont une des beautés de Grenoble.
En faisant entrer Pierre Strippoli, Maire de la commune libre de St-Laurent au Conseil Municipal, en multipliant les liens en particulier avec Corato, la municipalité Carignon avait marqué la gratitude de la ville à l’égard de cette communauté à laquelle elle doit tant. S’il veut mettre fin à cette division qu’il a créé par la violence de ses propos et réconcilier la ville avec elle-même, comme Maire, Eric Piolle devrait lui présenter ses excuses au plus tôt", réagit Alain Carignon, accusant l'édile grenoblois de "réécrire l'histoire avec ses lunettes idéologiques d'aujourd'hui".
La communauté italienne réagit choquée par les propos d’@EricPiolle assimilant leurs aïeux à des délinquants alors que la majorité a construit #Grenoble Je l’assure de mon respect. Les pros de l’antiracisme disent n’importe quoi pour justifier leurs dogmes https://t.co/a5L0jmzH8K
— Alain Carignon (@CarignonAlain) July 21, 2023