Des émeutes consécutives à la mort de Nahel à Nanterre.
Dans un communiqué, Eric Piolle débute avec un soutien appuyé "à la famille et aux proches du jeune Nahel, nouvelle victime inacceptable et inadmissible de dérives individuelles et aussi d’un dysfonctionnement profond dans le cadre donné par les gouvernements à nos forces de police. Sa mort nous indigne et nous scandalise car personne ne mérite de mourir dans de telles circonstances. Ce sentiment d’injustice est encore plus violent quand la vie volée est celle de la jeunesse".
Vient ensuite le temps de penser aux habitants et commerçants de sa ville : "La colère ne peut s’exprimer par la violence et les dégradations. S’en prendre au service public et aux biens impacte surtout et en premier lieu les citoyens, en particulier celles et ceux des quartiers populaires, et les agent-es mobilisés sur le terrain. J’appelle à garder la protestation digne et sans violence".
La solution selon l'édile écologiste repose sur une réforme en profondeur du maintien de l'ordre en France : "Il incombe au gouvernement de restaurer le rôle de gardiens de la paix de notre police républicaine, une police rigoureuse et juste, que ce soit par la formation, par une refonte de l’encadrement et de la hiérarchie ou en reprenant les rênes à certains syndicats de police, trop souvent imprégnés par des idéologies politiques dangereuses".
Reste à savoir si l'appel d'Eric Piolle sera entendu ou non par la jeunesse iséroise.