Sa proposition de supprimer les jours fériés liés aux fêtes religieuses pour les remplacer par des "fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l'abolition de l'esclavage, aux droits des femmes ou des personnes LGBT" fait donc réagir.
Je propose de rendre notre calendrier républicain davantage laïc et pluraliste :
— Éric Piolle (@EricPiolle) May 29, 2023
laisser des jours fériés au choix selon les convictions religieuses de chacun, et instaurer de nouveaux jours fériés en référence à notre Histoire commune.pic.twitter.com/dELdP2WsQK
Les élus du groupe RN à la Région Auvergne-Rhône-Alpes ne sont évidemment pas fans de ce que propose le maire EELV de Grenoble.
"En niant les traditions de notre pays, en appelant à un éclatement de l’unité nationale, Monsieur Piolle s’attaque une fois de plus à notre République, une et indivisible. Non, notre nation n’a pas à se fourvoyer dans les délires communautaristes et anti-républicains de Monsieur Piolle qui participent à la déconstruction de notre civilisation", écrivent-ils.
Les élus, dont le président est Andrea Kotarac, accusent Eric Piolle d'être "laïc lorsque cela l’arrange, il ne l’est plus lorsqu’il s’agit d’autoriser le burkini dans les piscines de Grenoble ou de subventionner des associations islamistes comme ce fut le cas avec le CCIF. Il est un danger, avec ses amis socialistes, communistes, insoumis et verts".
Les élus du parti lepéniste estiment qu'avec cette "provocation", "le maire de Grenoble va créer plusieurs catégories de citoyens français, institutionnaliser le communautarisme et ruiner l’idée d’une nation unique réunit autour de sa constitution, de ses valeurs et de son histoire" et que cela conduirait à ce que "chacun décrète ses propres jours fériés en fonction de sa religion, de son orientation sexuelle ou de sa couleur de peau".