Métropole de Grenoble : une "guerre de faction" entre Christophe Ferrari et les écologistes ?

Métropole de Grenoble : une "guerre de faction" entre Christophe Ferrari et les écologistes ?
Christophe Ferrari - DR

Rien ne va plus dans les exécutifs grenoblois.

A mi-mandat, Eric Piolle avait retiré leurs délégations à trois élus de sa majorité. Christophe Ferrari l'a imité à la Métropole vendredi soir en visant son vice-président Lionel Coiffard. Le président de la collectivité nommera quelqu'un d'autre, à moins que le groupe écologiste ne soumette un autre nom pour conserver la vice-présidence...

Pour Alain Carignon, c'est "une guerre de faction". L'opposant à la Ville de Grenoble et à la Métropole estime que la gauche grenobloise n'a "aucun divergence de fond" mais qu'elle s'étripe actuellement sur des "concurrences de postes qui emportent tout le reste".

"L'exécutif métropolitain est un bateau ivre, chaque politique sectorielle étant conduite sans cohérence avec les autres, en fonction du pouvoir de nuisance de chacune des forces politiques. Il en résulte des coûts supplémentaires, des contradictions entre elles, une absence de cap et de leadership très préjudiciables à notre territoire", poursuit Alain Carignon dans son communiqué de presse.

Du côté des écologistes, la décision de Christophe Ferrari est évidemment remontée jusqu'à Marine Tondelier. La secrétaire nationale d'EELV a ainsi apporté son soutien à Lionel Coiffard. Le groupe Une Métropole d'avance a dénoncé de son côté les "attaques politiciennes perpétuelles de Christophe Ferrari". "En se coupant de la sensibilité de gauche écologiste et citoyenne, nous nous demandons quel est son projet pour les métropolitains", concluait-il.