Alors que des concerts de casseroles avaient lieu dans toute la France, des centaines de Grenoblois se sont retrouvés place Notre-Dame.
La casserolade a laissé place à un blocage des voies des tramways, puis quelques dizaines d'individus se sont acharnés sur un mannequin réalisé à l'effigie d'Emmanuel Macron. Démembré façon piñata, il a ensuite été incendié dans la rue sous le regard amusé des participants.
#CasseroladeGenerale à #Grenoble pour "fêter" l'anniversaire de la réélection de #Macron ! Ni fatalistes, ni résigné•es, on reste mobilisé•es et déterminé•es à apporter un peu de joie dans nos luttes ✊@Interville2023 on veut notre heure de gloire ! pic.twitter.com/7DP61U7028
— Laurelin 🆙💥 (@Laureliin) April 24, 2023
Colère !
— Emilie CHALAS (@EmilieCChalas) April 25, 2023
Ils étaient 300… Ils ont frappé et brulé l’effigie du Président, élu au suffrage universel.
Le niveau 0 du débat public.
Le degré 0 de démocratie.
Ils ne représentent qu’eux et ne supportent pas une opinion différente.
Ils sont violents.
Le chemin du totalitarisme. https://t.co/TvxozcKTlG
Une manifestation sauvage d'un groupe constitué de casseurs a ensuite déambulé dans les rues, suivi de près par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour les empêcher de progresser davantage vers le centre-ville. Plusieurs jets de projectiles ont été effectués côté manifestants, dont beaucoup étaient cagoulés.
Aucune interpellation n'a été réalisée, même si les casseurs restés bloqués chemin de Ronde ont été contrôlés par les policiers.
Jusqu'à présent assez sage, surtout en comparaison de sa voisine Lyon, Grenoble commence à adopter un ton plus radical face à la détermination du gouvernement de passer à autre chose maintenant que la réforme des retraites est adoptée.