Le bâtiment du campus universitaire était bloqué depuis mercredi par une cinquantaine d’étudiants opposés à la réforme des retraites. C’était la deuxième intervention des forces de l’ordre après leur venue jeudi matin pour faire partir les bloqueurs de Sciences Po Grenoble.
Yassine Lakhnech (@YassineLakhnech,) président de l'université de Grenoble, envoie la police ce matin sur ses étudiant.e.s. pic.twitter.com/vvffi3UT3Q
— GrenobleEnLutte (@GrenobleEnLutte) April 21, 2023
Dans un communiqué, le syndicat FSU de l’UGA a réagi : "Nous nous opposons à l’intervention des forces de l’ordre dans les universités en réponse aux mouvements sociaux".
De son côté, l’Organisation universitaire pour la représentation étudiante (OURSE) ne disait pas autre chose : "Bien qu’aucune personne ne souhaitant sortir du bâtiment ne s’y soit retrouvée bloquée, la direction a fait le choix d’appeler les forces de l’ordre, affirmant que les bloqueurs séquestraient des gens dans le bâtiment. La menace de l’utilisation des forces armées plutôt que la désescalade et le dialogue sont profondément contraires à la nature même des enseignements de notre école".
De nouvelles actions sont prévues et promises dès ce lundi matin.
Communiqué de l'AG étudiante, suite à l'expulsion de l'occupation de la MSH sur le campus de l'UGA par un dispositif policier disproportionné. pic.twitter.com/fBEzi87LM1
— AG étudiantes UGA (@AgEtudiantesUga) April 21, 2023