Le distributeur d'articles de sport est en redressement judiciaire depuis le mois de janvier, et le temps imparti pour que les éventuels repreneurs se manifestent est arrivé à son terme.
La justice iséroise devra déterminer si des offres sont suffisamment sérieuses pour sauver Go Sport, également en état de cessation de paiements.
Depuis lundi soir, on sait qu'un candidat s'est retiré. Et pas des moindres. Dans un communiqué, Hermione People & Brands, le propriétaire du groupe basé à Sassenage, a indiqué avoir renoncé à son plan de continuation.
HPB, critiqué depuis le début des ennuis de Go Sport, accuse les administrateurs judiciaires et leur procédure qui aurait "eu pour conséquence d'empêcher la conclusion des discussions que nous avions avec un partenaire de l'univers du sport, fortement intéressé par notre projet de continuation".
Sur la vingtaine d'offres déposées, il semblerait que deux soient particulièrement intéressantes selon des médias spécialisés : celle de Sports Direct (Frasers) et celle d'Intersport.
Pour rappel, un second volet judiciaire est en cours pour Go Sport. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "escroquerie en bande organisée, blanchiment habituel, banqueroute et abus de bien social". Elle vise HPB, soupçonné d'avoir pioché plus de 50 millions d'euros dans les comptes de Go Sport. Une partie non négligeable, 18 millions d'euros, aurait ainsi servi à renflouer les caisses de Camaïeu, finalement placée en liquidation judiciaire en septembre dernier.