C'est ce qui s'est produit ce lundi après-midi à Grenoble.
Alors que les élus doivent entériner la hausse de 25% de la taxe foncière souhaitée par Eric Piolle, les pancartes ont fleuri.
"Piolle ruine Grenoble", "Piolle, sors tes sous de Singapour" ou encore "Piolle protège plus les rats que les Grenoblois" pouvait-on lire comme messages directement adressés au maire écologiste de la capitale des Alpes.
L'opposant et ancien édile Alain Carignon a pris la parole auprès de ce groupe de citoyens en colère.
✨ Merci aux Grenoblois qui ont répondu en nombre malgré l’horaire à notre appel à manifester à l’ouverture du #CMGrenoble. Place maintenant à nos propositions d’amendements en conseil pour rectifier ce budget et éviter la hausse d’impôts ! pic.twitter.com/fXZwlwRLNi
— Alain Carignon (@CarignonAlain) March 13, 2023
Mais ce n'était pas le seul mouvement de contestation présent. Outre des opposants à la Zone à faibles émissions, des syndicats et associations ont manifesté contre la vente par la mairie des actions de Grenoble Habitat. Le groupe d'opposition de gauche Nasa a d'ailleurs promis de porter ce dossier au tribunal administratif.
Les débats houleux se sont ensuite poursuivis durant le conseil municipal.
"Monsieur le maire, vous avez cramé la caisse. Et en vendant Grenoble Habitat, vous essayez de vous refaire. Elle est là votre politique d'anticipation. Vous privez les Grenoblois du futur d'un outil important", a attaqué Alain Carignon. L'élu LR a ensuite été repris de volée par l'adjointe Margot Belair, qui lui rappelait l'épisode d'Eau de Grenoble, "vendue de manière irrégulière".