Les faits reprochés : violence avec arme, port d'arme et détention d'arme. Plusieurs tirs avaient été réalisés dans une discothèque iséroise en 2017, et le trentenaire comparaissait avec deux complices présumés.
Sauf que pour pouvoir "passer les fêtes en famille" selon le Dauphiné Libéré, le prévenu avait fourni un certificat Covid, espérant ainsi être jugé bien plus tard.
Le certificat avait été vérifié, et en scannant le QR Code, les autorités s'étaient rendues compte que le document était un faux. Mais trop tard, l'affaire avait été renvoyée en avril.
C'est donc ce lundi que l'homme a été jugé. Non pas pour l'épisode de la discothèque, mais bien pour le faux certificat Covid acheté en ligne.
Faux et usage de faux ? Une broutille pour ce Grenoblois au profil de caïd qui a échappé à trois règlements de compte et qui est lui-même mis en examen pour tentative d'assassinat. Il a écopé de 6 mois de prison ferme, alors que l'avocat général avait requis un an. La présidente du tribunal a dénoncé le "foutage de gueule" dont a été victime la juridication.