Ce septuagénaire handicapé voulait vendre sa maison pour pouvoir continuer à payer son EHPAD, mais sa villa de la rue Alfred-de-Vigny était squattée depuis le 26 janvier par une famille de Roumains.
On apprenait ce mercredi que les neuf occupants illégaux avaient quitté les lieux. Ce sont en fait des jeunes du quartier, mobilisés via les réseaux sociaux, qui sont passés à l’action mardi soir pour les convaincre de partir. L’association L’Amigo a notamment négocié avec le patriarche pour lui faire comprendre que la situation devenait intenable.
Sur Snapchat, on voit le leader de l'association Zepek prévenir le père de famille roumain : "Soit on discute, soit on fait autre chose, vous avez le choix". Après intervention de la police, les squatteurs ont accepté de les laisser rentrer. "On a cassé la maison, pas pour voler, mais pour habiter 2 ou 3 mois", expliquaient-ils avant de céder face à la pression.
L’expulsion était sur le point de se produire car un huissier avait été mandaté par le cousin de Jacques pour constater l’occupation illégale des lieux. Mais les Roumains étaient déjà partis. Si ces derniers avaient encore été là, l’huissier aurait transmis le dossier à la préfecture qui aurait alors eu 48h pour accepter ou non de mettre en demeure les squatteurs puis de procéder à leur évacuation par les forces de l’ordre.
Jacques et ses proches ne sont pas encore soulagés. Car de nombreux objets et mobiliers ont été volés. Tandis que la grosse semaine de squat a eu le temps de laisser des traces dans la maison.