La maison d’un retraité handicapé, Jacques, est occupée par une famille de squatteurs roumains. Son propriétaire souhaitait la vendre pour pouvoir payer sa maison de retraite, rapporte France 3. Mais c’est dorénavant impossible.
Depuis le 26 janvier dernier, c’est une famille roumaine de 9 personnes dont 5 enfants qui squatte la maison de Jacques, 77 ans. Selon des témoins, la famille serait rentrée grâce à une association d’aide aux squatteurs.
Bien que les forces de l’ordre ont été appelés et qu'une plainte a été déposée, c’était déjà trop tard. Les squatteurs étaient présents depuis plus de 48 heures et ne pouvaient être délogés.
Et lorsque le cousin et curateur du propriétaire, Roger, a voulu se rendre sur les lieux, il a d’abord dû demander l’autorisation aux squatteurs avant de pouvoir pénétrer dans la maison de la rue Alfred de Vigny, puisqu'un cadenas a été posé sur le portail d'entrée. Et lorsqu’il a pu y rentrer, il n’a plus reconnu les lieux. Placards vidés, frigo sur le balcon, plus de livres…
Jacques n’est pas près de pouvoir vendre sa maison. Les procédures son fastidieuses et généralement très longues. De quoi provoquer l'émoi autour du pauvre homme.
Affaire à suivre.
Ce genre d'histoire émeut toujours l'opinion publique, ainsi que certains élus. Mais pourtant, la loi reste inchangée, en faveur des squatteurs. Chose qui devrait ne plus être le cas prochainement, puisqu'il y a quelques jours, la loi anti-squat a été votée par le Sénat par 252 voix contre 91. Le texte doit désormais retourner à l'Assemblée nationale.