Si la mairie écologiste de Lyon a décidé une hausse de 9%, celle de la capitale des Alpes mise plutôt sur +25% pour faire face à la crise énergétique !
Pour Alain Carignon, leader de l’opposition, cette annonce d’Eric Piolle est le "résultat d’une gestion désastreuse puisqu’avec cette municipalité, Grenoble va battre les records de fiscalité, de dépenses de fonctionnement et d’endettement massif".
L’ancien édile grenoblois estime que "la dette Piolle va peser sur les 20 prochaines années et paralyser l’action de la ville. Cette augmentation d’impôts ne s’accompagnera d’aucune amélioration des services, d’entretien de l’espace public et de sauvetage du patrimoine en danger".
🛑 @EricPiolle a choisi le maximum pour l’augmentation d’impôts de Grenoble;+25% avec un recours à l’endettement. Après 8 ans d’une gestion calamiteuse, il le justifie par le désir d’accélérer les transitions. De qui se moque-t-il? Nous appelons à la mobilisation pour l’empêcher
— Alain Carignon (@CarignonAlain) January 13, 2023
Le vote du budget aura lieu en mars, et avec lui celui de la hausse de la taxe foncière. D’ici là, Alain Carignon espère que les habitants de Grenoble feront pression pour que l’exécutif EELV change d’avis : "Nous appelons les Grenoblois à se mobiliser car il existe des alternatives que nous proposons en vain. Elles passent par des réformes de structure, la revente de sièges coûteux acquis aux banques, la rationalisation des locaux municipaux vides, la fin de l’armée mexicaine au sommet de la hiérarchie communale et de l’empilement des structures. Nous n’accepterons pas que les Grenoblois soient les dindons d’une farce tragique pour eux, et que les propriétaires modestes déjà spoliés par la baisse de la valeur de leurs biens comparativement aux autres grandes villes soient à nouveau fortement pénalisés".