Son enfant est lourdement handicapé, à tel point qu’il ne peut pas parler et se déplace en fauteuil roulant. Son titre de séjour, ainsi que celui de son fils n’ont pas été renouvelés, d’après France Bleu Grenoble. Une décision injuste et incompréhensible pour le père, Fethi Lariche. D’autant plus que les médicaments et le traitement dont a besoin son fils Louei n’existent pas en Algérie. Le duo était justement venu en 2019 en France pour profiter de l’existence de ces soins.
Fethi Lariche reproche aux administrations compétentes de ne pas avoir pris en compte la nécessité absolue que représentent ces soins pour son fils.
A son arrivée en France, Louei a pu profiter de séances de kinésithérapeute, chose qu’il n’avait pas eu en Algérie. Et le neurologue le plus proche se trouve à 500 kilomètres de leur domicile dans leur pays d’origine.
Fetih Lariche et le Village 2 santé où est pris en charge Louei espèrent que la préfecture va accepter de les recevoir pour qu’ils puissent se défendre. Sinon, un recours devant la Cour de cassation reste le dernier moyen juridique de changer les différentes décisions.