La direction de Lafarge doit revoir son plan sociale

La table ronde prévue hier en sous-préfecture de Vienne concernant le plan social de l’entreprise Lafarge de Seyssuel a été reportée.

Le tribunal de grande instance de Paris, saisi par les représentants du personnel, a ordonné aux dirigeants de revoir leur copie. Une raison principale a motivé cette décision qui satisfait les 46 ouvriers dont 40 craignent de perdre leurs emplois : l'obligation d'organiser le PSE à l'échelle du groupe, soit 10 établissements en France et 1 000 employés et non pas de le cantonner au site Isérois. Un prochain comité central d'entreprise doit se tenir lundi et mardi à Paris. En attendant, les employés en "dispense d'activité" depuis lundi, se rendent tous les jours devant le portail clos de leur usine pour exprimer leur colère.