Interrogé par 20 minutes sur le meurtre de la jeune Angélique, Laurent Wauquiez a plaidé pour un durcissement des mesures concernant les personnes condamnées pour viol. "Les prédateurs sexuels doivent soit subir une castration chimique, soit rester en prison", a-t-il déclaré avant d’ajouter vouloir "ouvrir la possibilité pour le juge de rendre obligatoire la castration chimique".
"Aujourd’hui, la castration chimique se fait à la demande du violeur lui-même, c’est absurde. Il faut que le juge puisse l’imposer au violeur, avec un accompagnement médical et psychiatrique. Et si le violeur refuse, alors il devra rester en prison, en rétention de sûreté", a ajouté Laurent Wauquiez précisant que son parti Les Républicains allait prochainement déposer une proposition de loi "pour défendre cette mesure".