Dans un communiqué relayé par le Dauphiné, un groupe féministe anarchiste a revendiqué l'incendie de la gendarmerie de Meylan dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier.
Quatre voitures et une moto avaient été détruites par les flammes, qui auraient pu se propager à l'immeuble d'habitation à proximité.
"Nous avons ciblé les voitures privées des flics (…) parce qu’on avait envie de s’attaquer plutôt aux individus qui portent l’uniforme qu’à leur fonction, plutôt à leurs bien personnels qu’à leurs outils de travail. Nous pensons que les rôles existent parce qu’il y a des personnes pour les remplir. Si derrière l’uniforme il y a un humain, c’est à lui que nous avons cherché à nuire", écrivent les féministes souhaitant se venger "pour toutes les fois où on s’est découragées en se persuadant que l’on n’était pas capables (sic)".
Ce texte n'a pas encore été commenté par le procureur de la République.