Ainsi, 130 millions d’euros d’économies ont été faites, alors que seuls 75 millions d’euros avaient été annoncés dans le budget primitif voté en avril 2016. 180 000 euros ont par exemple été économisé avec la suppression des VTC pour l’exécutif régional, 1,45 millions d’euros ont été sauvés grâce à la baisse de 10% des indemnités des élus, tandis que la fin de la prise en charge des forfaits téléphoniques des élus a permis l’économie de 150 000 euros.
"Jamais aucune région n’a réalisé de telles économies, ce qui permet de cesser le matraquage fiscal et de relancer fortement l’investissement", se vante la Région.
Ainsi, 5,8 millions d’euros ont été redistribués pour la création de maison ou de centres de santé, pour la rénovation de trois gares et pour la rénovation de deux lycées.
868 millions d’euros ont, par ailleurs, été investis pour soutenir les secteurs du numérique, lancer le plan de sauvegarde des petites lignes ferroviaires ou encore installer dans les lycées des systèmes de sécurité anti-intrusion.
Mais selon le groupe Socialiste, Démocrate, Ecologiste et Apparentés à la Région, il n’y a pas de quoi "pavoiser" : "dans les deux cas, un examen attentif du compte administratif de l’exercice 2016 démontre que les économies sont en vérité bien moins vertueuses qu’annoncées et que le niveau d’investissement n’est pas aussi flatteur pour Laurent Wauquiez".
L’opposition menée par Jean-François Debat accuse même le président de Région de mener une politique budgétaire "synonyme de destruction d’emplois (entre 1500 et 2500 emplois détruits), de chômeurs laissés pour compte (-44 millions) ou encore d’une action économique au point mort (-17 millions d’euros !)".