Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le chef de file des Républicains pour les législatives ont d'abord rencontré la police municipale de Mions avant de filer à Jonage pour une réunion publique.
L'occasion pour Laurent Wauquiez de réitérer un discours offensif, comme celui déployé lors du meeting de François Fillon à Eurexpo, près de Lyon, avant le premier tour de la présidentielle.
"Nous, nous mettons l'intérêt du pays au-dessus des trahisons. Nous voterons évidemment les lois qui correspondraient à l'intérêt de la France - comme nous avons voté l'état d'urgence -, mais nous restons libres. Nous ne prêtons pas allégeance, parce que nos valeurs ne sont pas à vendre", a scandé Laurent Wauquiez, faisant référence aux ministres LR du gouvernement d'Edouard Philippe, lui-même membre de la famille politique de droite.
"Certains ont préféré se vendre plutôt que de rester fidèles à leurs idées. Je suis écœuré quand je vois ceux qui hier critiquaient violemment Emmanuel Macron et qui aujourd'hui se jettent dans ses bras", a répété le président de la Région, devant plus de 500 personnes réunies à Jonage.
François Baroin a adopté un ton plus posé, plus ouvert : "Le plus utile pour le pays, ce n'est pas un affrontement avec le président de la République, que nous respectons. Nous saurons pouvoir travailler à ses côtés pour le bien de la France, mais nous saurons aussi mener à bien avec beaucoup de détermination la politique qui nous semble la mieux à même de redresser le pays".