Contrairement à ce que de nombreux citoyens pensent, la qualité de l’air est en progression depuis près de dix ans. Thierry Philip, vice-président de la Métropole de Lyon, présentait ce mardi, avec Didier Chapuis, directeur territorial le bilan dressé de la qualité de l’air pour l’année 2016 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le vice-président de la Métropole a confirmé "qu’à part l’ozone, ça ne s’arrête pas de s’améliorer". Nuançant toutefois en rappelant que "l’objectif est de diminuer et d’éradiquer les pics de pollutions, comme ceux que nous avons connu en décembre et janvier".
Dans les grandes agglomérations de plus de 250 000 habitants comme à Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand ou Saint-Étienne, le centre de la ville et les abords des axes de circulations sont particulièrement touchés. Le bilan note que "près de 5 à 7 mois d’espérance de vie pourraient être gagnés si les niveaux moyens de pollution étaient abaissés aux seuils fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans les grandes agglomérations". Certains niveaux restent encore trop élevés dans la région notamment pour 4 polluants : les particules PM10, le dioxyde d’azote, l’ozone et le Benzo(a)Pyrène.