Ce qui fait grincer des dents, c’est notamment le plan de sauvegarde des services publics lancé en juin de l’année dernière. Pour rappel, ce dernier prévoit la réduction de 150 postes ainsi que la fermeture de trois bibliothèques de quartier. De plus, ils ne se sentent pas entendus par la première adjointe, Élisa Martin. Enfin, pour la trentaine de démissionnaires ce qui a fait déborder le vase est la mise à l'écart de la conseillère municipale PG Bernadette Richard-Finot après son abstention lors du vote du budget 2017.
Dans une lettre commune, les frondeurs ont déclaré "qu’à maintes reprises, nous avons pu être confrontés à des divergences d’analyses de situations ou d’actions politiques. Nous les avons toujours acceptées. C’est la vie normale d’un parti dans lequel liberté de pensée et confrontation démocratique sont la règle pour avancer ensemble. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une tout autre configuration : la confrontation démocratique n’a plus droit de cité. Le coup de force bureaucratique sur le PG 38 a eu pour déclencheur une divergence à propos de l’action de l’équipe municipale de Grenoble".