Pour rappel, la directrice avait été suspendue de ses fonctions le 13 décembre dernier par mesure conservatoire, sur décision d’un juge grenoblois. Elle avait été mise en examen pour “harcèlement moral” et “violences habituelles sur personnes vulnérables n’ayant pas entraîné d’ITT supérieure à 8 jours".
Selon Le Dauphiné, la justice lui reproche "son comportement autoritaire, parfois qualifié de tyrannique, et ses attitudes agressives, voire insultantes, aussi bien envers les membres du personnel qu’elle commandait qu’à l’encontre des pensionnaires vulnérables qu’elle avait sous sa responsabilité" mais pas seulement. En effet, elle n’aurait parfois pas respecté des prescriptions médicales des patients.
Depuis sa mise en examen, l’ancienne directrice est libre sous contrôle judiciaire mais n’a pas le droit de s’approcher de la maison de retraite où 40 personnes environ sont logées.