Projet “cœurs de ville, cœurs de Métropole” : le bilan de la concertation dévoilé

Ce jeudi, le bilan de la concertation citoyenne du projet “cœurs de ville, cœurs de Métropole” a été dévoilé au public.

La présentation a été réalisée par le président de la Métropole Christophe Ferrari, le vice-président délégué aux espaces publics et à la voirie Ludovic Bustos, mais aussi en présence du maire de Grenoble Éric Piolle.

 

Il y aura donc une extension des zones piétonnes au printemps de cette année. De nombreuses rues sont concernées par la mesure. Parmi elles : toutes les rues du secteur Brocherie Chenoise, celles des secteurs République ­Grenette ­Montorge et Millet. Au niveau du secteur Championnet, les rues Carnot, Bons Enfants et du Phalanstère seront piétonnisées. Selon le Dauphiné Libéré, Ludovic Bustos, a "bien souligné que l’aménagement de ces nouvelles zones piétonnes fera l’objet de tests d’usage tout au long de cette année, avec des possibilités d’évolution ».

 

Autre principale annonce après la concertation qui s’est déroulée du 26 septembre au 7 novembre, il y aura un nouveau plan de circulation dans le centre-ville de la capitale iséroise. L’avenue Félix ­Viallet, le boulevard Gambetta, les rues Vicat et Périer passeront à double sens. De plus, une voie spécialement dé­diée à la circulation des vélos sera créée sur le cours Berriat.

 

A noter que des recours ont déjà été déposés contre le projet. Le président de la Région Auvergne - Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez a d’ailleurs réagi ce jeudi dans un communiqué en indiquant que "la Région Auvergne - Rhône-Alpes n’a pas souhaité financer le projet d’autoroutes à vélo proposé par l’agglomération grenobloise dans le cadre du Contrat de plan État - Région (CPER). Le CPER 2015-2020, dont l’avenant de révision a été signé avec Jean-Michel Baylet fin novembre, porte la marque de la nouvelle grande Région : une Région au service des territoires, de ses habitants et de l’emploi. Tout l’inverse du projet abracadabrantesque d’autoroutes à vélo qui interdira aux automobiles l’axe majeur du centre-ville grenoblois débouchant sur l’autoroute vers Lyon et la gare routière". Selon lui, "en voulant éradiquer la circulation automobile pour des seuls motifs idéologiques, la municipalité de Grenoble porte une grave atteinte à l’attractivité économique de la capitale dauphinoise, déjà lourdement pénalisée par les engorgements routiers autour de l’agglomération. Les commerces de centre-ville en paieront le prix".