Avec la victoire de François Fillon, Laurent Wauquiez semblait sur un siège éjectable. Mais le président d’Auvergne-Rhône-Alpes a finalement sauvé sa tête.
Il a été nommé ce mercredi soir premier vice-président des Républicains. Isabelle Le Callennec, député d’Ille-et-Vilaine, devient, elle, deuxième vice-présidente tandis que Bernard Accoyer, député de Haute-Savoie, est nommé secrétaire générale.
Pas de président donc, François Fillon a finalement tranché pour le choix, plus consensuel, d’un parti piloté par un trio. L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy mise ainsi sur l’ouverture ou a-t-il cédé à la pression exercée par Laurent Wauquiez : "Si le premier geste du candidat est de me dégager, ce ne sera pas un signe de rassemblement. Nicolas Sarkozy a pris tout de suite position pour lui. Et je me considère comme son héritier : s'il me vire, c'est à Nicolas Sarkozy qu'il fera une mauvaise manière", avait notamment déclaré le président d’Auvergne-Rhône-Alpes dans une interview accordée au Figaro, avant de menacer : "Couper des têtes serait une violence inutile. En me virant, il s'achèterait gratuitement un opposant".