Grenoble : de la prison avec sursis pour des tweets négationnistes
Ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Grenoble, un Fontainois de 56 ans était jugé pour "contestation de l’existence de crime contre l’humanité" et "provocation à la discrimination en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion".
Des messages avaient été publiés sur Twitter. La cellule de veille de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme avait signalé ces messages haineux au printemps 2015. L’individu avait aussi distribué des tracts contestant la réalité de la solution finale à un arrêt de tramway, en face d’un collège de Fontaine.
Quatre mois d’emprisonnement avec sursis ont été requis à l’encontre de cet homme. Selon le médecin psychiatre qui l’a examiné, il souffre d’une "pathologie mentale associée à une structuration paranoïaque".
L'homme a quitté le tribunal en proférant des insultes et en continuant à évoquer le négationnisme.