“L’État matraquant la liberté” : l’œuvre de street-art qui fait polémique à Grenoble

La peinture a suscité de nombreuses réactions notamment chez les élus et les policiers. Réalisée sur un mur, l’œuvre met en scène deux policiers armés d'un bouclier "49.3", frappant une femme portant un drapeau et incarnant la république.

La fresque a particulièrement choqué les syndicats de police qui envisagent de porter plainte tout comme le président du département Jean-Pierre Barbier. La polémique enfle également du côté des élus car la peinture a été réalisée dans le cadre du Grenoble Street-art Fest, subventionné par la mairie écologiste. L’auteur de “L’État matraquant la liberté” a précisé que la fresque contestée avait été réalisée sur un mur du quartier qui doit être détruit dans les jours ou les semaines qui viennent. Les politiques réclament pourtant le retrait du dessin et une réaction ferme d’Eric Piolle. Bernard Cazeneuve, via twitter, a apporté son soutien aux policiers grenoblois « qui protègent chaque jour la population de la ville ».