Air Cocaïne : le procès en appel s’ouvrira le 11 février sans les pilotes rhônalpins
La justice dominicaine se penchera de nouveau sur ce fait divers impliquant quatre français. Une audience se tenait ce mercredi à Saint-Domingue avec comme objectif de fixer une date à ce nouveau procès. Pour rappel en mars 2013, près de 700 kilos de cocaïne avaient été retrouvés à bord d'un avion, affrété par une société de location, SN-THS, basée à Bron, et qui s’apprêtait à décoller pour la Fra
Ce sera donc le 11 février que l’affaire baptisée Air Cocaïne fera de nouveau la une en République Dominicaine. Il faut dire que l’évasion rocambolesque de deux des accusés, à savoir Pascal Fauret et Bruno Odos, n’était pas passée inaperçue des deux côtés de l’Atlantique.
Le 26 octobre au soir, on apprenait en effet que les pilotes rhônalpins, condamnés à 20 ans de prison en août dernier pour trafic de drogue, avaient bravé l’interdiction de quitter le territoire. Ils étaient ainsi revenus en France, respectivement dans le Rhône et l’Isère, où ils avaient par la suite été interpellés et interrogés dans le volet français de cette affaire. La France avait dans tous les cas répondu par la négative au fait de les extrader comme la République Dominicaine le demandait.
Lors de l’audience ce mercredi, les avocats de Pascal Fauret et Bruno Odos n’étaient pas présents. Par conséquent, le ministère public a demandé à ce que la peine de 20 ans d’emprisonnement soit confirmée en appel. Le tribunal a lui demandé à être auparavant «informé de leur situation» remettant sa décision à une date ultérieure. Nicolas Pisapia, le passager du jet privé ainsi qu’Alain Castany, qui figurait sur la liste de l’équipage, seront donc les deux seuls français présents le 11 février.