La colère des salariés d'avoués
Ils ont été quelques centaines à manifester hier et jeudi, un peu partout en France pour dénoncer la disparition annoncée de leurs emplois.
Confirmée en juin 2008, la suppression à compter du 1er janvier 2010 du recours obligatoire à un avoué pour représenter les parties devant la cour d'appel, devrait entraîner la suppression d'un peu plus de 1800 postes de salariés. Car si les avoués employeurs ont la possibilité de se tourner vers la profession d'avocat, rien de concret n'a été prévu pour leurs salariés. Dans le ressort de la cour d'appel de Grenoble ce sont ainsi cinq études d'avoués qui sont appelées à disparaître, entraînant la suppression d'une cinquantaine d'emplois de salariés.